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Vie étudiante à l'ICMD : les étudiants participent à VIVA TECH 2022
C’est après deux ans de restrictions sanitaires que le grand événement Viva Technology réapparait enfin pleinement pour sa sixième édition, du 15 au 18 juin 2022, au Parc des Expositions des Portes de Versailles à Paris.
Le salon parisien des start-up et de la technologie a accueilli plus de 91 000 participants cette année, une grande fierté pour ses organisateurs, malgré un niveau de fréquentation plus faible qu’en 2019.
Les trois premiers jours sont réservés aux professionnels, tandis que le quatrième est ouvert au grand public. Les investissements ont fusé et les familles ont pu découvrir une nouvelle avancée technologique de part les nouvelles start-ups et les nouvelles inventions.
Effectivement, plus éco-responsables et révolutionnaires, les voitures, motos et autres moyens de transport bénéficient d’une belle vitrine d’exposition. De grandes entreprises telles que Google, LVMH ou autre adoptent eux aussi des solutions numériques vertes et moins susceptibles de causer du tort à notre environnement.
Par ailleurs, plusieurs personnalités importantes dans divers milieux telles que Usain Bolt, le PDG du groupe LVMH, Bernard Arnault ou encore le président de la République française, Emmanuel Macron ont fait l’honneur d’être présents au grand salon de l’année.
Plusieurs objectifs ont par la même occasion été fixés lors de cet évènement, comme la volonté d’atteindre un nombre de 100 licornes françaises d’ici 2030, tel que l’a exprimé notre président.
Pour cette sixième édition du salon Viva Tech, ce sont de nouveaux sujets que nous soulevons. Le digital représente à cet événement une aubaine pour les auto-entrepreneurs, c’est l’évènement à ne pas manquer, malgré les avantages et les inconvénient pouvant apparaitre.
De plus, il est possible de découvrir de nouveaux jeunes profils sur le marché, notamment des alternants ou des stagiaires, susceptibles de contribuer à un bon développement des entreprises.
Enfin, il est important d’aborder le fait que le digital est un outil qui favorise grandement l’emploi dans les pays en développement, notamment en Afrique.
Le Digital, une aubaine pour les auto-entrepreneurs
Plus les années passent et plus les mentalités et les méthodes de travail que nous employons change. Aujourd’hui, nous sommes dans ce que nous appelons « l’ère du digital ». Cette digitalisation de nos modes a été fortement poussée par l’arrivée de la crise sanitaire de 2020, mais le plus gros facteur de ce changement majeur reste les avancées technologiques qui d’année en année nous permet de résoudre des problèmes quotidiens qu’ils soient professionnels , personnels voir même social. Le salon Viva Tech est justement « l’oasis » que recherchent les entrepreneurs de cette nouvelle ère.
Aujourd’hui, quasiment tout peut se faire via le digital tel que recevoir des arrêts de travail en distanciel, de pouvoir travailler dans chez soi dans un bar voire même une gare grâce au télétravail.
Au cours de notre visite du salon, nous avons pu rencontrer des start-ups qui tirant profit du salon pour montrer leurs nouveaux atouts digitaux permis l’une d’entre elles, se trouve la société Kabin cette société a pour but d’aider les employés travaillant hors de leur entreprise. Avec cette invention un employé pourra louer des créneaux horaires via un smartphone pour privatiser un espace de travail dans une cabine mis en place par la société elle sera insonorisée spacieuse et se situera dans des lieux publics tels que des gares. Une invention est simple, efficace et facile d’accès grâce à sa digitalisation.
Mais souvent ces auto-entrepreneurs n’ont pas assez de fond financier pour pouvoir mettre à bien leurs idées, mais les moyens digitaux ont aujourd’hui pu inverser toutes les tendances. Les auto-entrepreneurs peuvent aujourd’hui accéder à des aides beaucoup plus accessibles, des sites de crowdfunding ont été créé pour pouvoir permettre aux auto- entrepreneurs de trouver des investisseurs plus facilement.
Nous pouvons aussi voir que certaines aides mises en place par l’État sont aujourd’hui à la portée de tout entrepreneur, et lors de notre visite du salon Viva Tech, c’est l’État Sénégalais qui a était mis à l’honneur.
Nous avons eu l’honneur d’interviewer le directeur adjoint du système d’information de la DER qui est la délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes, l’idée de la DER est de pouvoir développer et aider la jeunesse sénégalaise à se lancer dans l’entrepreneuriat via le digital.
Les nouveaux profils sur le marché du digital
La pandémie du Covid-19 à accéléré la transition au digitale, qui a permis à des débouchés de nouveaux emplois dans le digital.
VivaTech souhaite en faire plus pour les jeunes. Durant cette sixième édition VivaTech a dédié un service d’offres d’emploi pour les étudiants. Pour poursuivre leur engagement, ils ont créé avec CleverConnect un onglet sur le site VivaTech qui propose 7,000 offres d’emploi venant d’entreprises partenaires, mais également de Startup.
Il y a de surcroit ManPower, agence d’intérim qui propose tous les jours du salon de 16h30 à 18h00, une session de recrutement pour les étudiants.
Les stages sont une excellente opportunité pour les étudiants d’élargir leur carnet d’adresses, avoir la possibilité de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises, mais sert également à avoir une première approche du monde du travail.
Nous avons pu échanger avec Nicolas Bonada qui est la parfaite illustration de l’importance des stages chez les jeunes étudiants.
Ce jeune diplômé depuis 3 mois et demi a eu la chance d’intégrer Deezer en tant que manager stratégique dès l’obtention de son diplôme. En effet, Nicolas a eu l’opportunité de faire ses preuves dans l’entreprise durant un stage pendant son année de césure.
L’alternance représente aussi un moyen d’apprentissage très intéressant pour les étudiants, mais également pour les entreprises. On a interviewé Karine Jeanne, chargée de projet d’attractivité à l’agence de recrutement Cadre et transverse chez SNCF pour qui l’alternance représente « une source important pour ce genre d’entreprise ».
La SNCF recrute 6 000 alternants par an avec différents formats d’alternance. Il y a des alternances dites pilotées, que la SNCF propose avec des écoles. Le plus grand avantage de ce type de format est de former les jeunes selon les besoins de l’entreprise du bac professionnel à la licence.
Selon Karine, cela permet à la SNCF de s’engager avec l’alternant d’abord sur le moyen du terme puis du long terme si l’alternance débauche sur un CDI. Les formats classiques d’alternance sont plus pour les services tel que les ressources humaines, la communication et le marketing.
Le Digital, un outil qui favorise l'emploi dans les pays en développement
Depuis des années voir des décennies, un écart s’est creusé entre les pays occidentaux et les pays du continent africain en termes de technologie et d’innovations.
Les ressources mises à disposition ne sont pas les même et les moyens financiers non plus. Si l’accès à l’électricité courante peut être difficile dans certaines régions, l’utilisation quotidienne d’un smartphone relève de l’impossible.
Cependant, certains pays du continent africain comptent bien s’implanter sur un marché qui ne cesse d’évoluer.
Le salon Viva Technology l’a bien compris. L’événement permet à des start-up africaines d’être présentes dans un espace qui leur est totalement dédié : “AfricaTech”. Au sein de cet espace nous retrouvons différents pays comme la Tunisie, le Malia ou encore le Sénégal.
Nous nous sommes rendus sur le stand de la start up congolaise “Noki Noki service”. Fondée en 2020, en pleine pandémie, la start-up a su sortir son épingle du jeu.
Le concept ? Noki Noki service propose des services de livraison à domicile de produit en tout genre (électroménager, repas, courses alimentaires…) avec les véhicules de livraison adaptés (motos ou camions).
Nous avons pu nous entretenir avec Déborah. Cette dernière âgée de 25 ans, est étudiante en Marketing Digital à Bordeaux. Elle nous a permis de mieux comprendre l’impact que ce service a eu sur l’emploi. Le développement de la start-up a permis de favoriser l’emploie à Brazzaville.
D’une part, cela permet le recrutement de chauffeurs de camion ou de motos. Malheureusement le pays ne bénéficie pas de connexion internet sur la totalité du territoire. Pour remédier à cela un “Call Center” a été imaginé. De cette façon des emplois ont été créés pour pouvoir assurer le service après-vente par exemple, ou encore pour passer des commande par téléphone.
Pour profiter au plus privilège, une application mobile a été élaborée. Les recherches et la création de l’interface ont été élaborées exclusivement par des locaux. Ces opportunités d’embauche ne se limitent pas qu’à Brazzaville.
La start-up a pour projet de s’implanter à Dakar au Sénégal. Le pays est déjà bien imprégné de la digitalisation des échanges. Le continent africain compte bien rattraper son retard en termes d’innovations et de technologie.
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